Progressivement, les collectivités locales apprivoisent le numérique pour mettre ses atouts au service de leurs enjeux actuels. Au-delà des technologies, le digital les pousse à repenser leurs modes d’organisation internes et à coopérer entre elles ou avec d’autres acteurs en vue de mutualiser les ressources et compétences. Cette émulation, propice à l’innovation, renouvelle leur image jugée souvent négativement par l’usager (notamment à cause de redondances et de procédures complexes).

Les priorités et challenges des collectivités locales d’ici 2020

Pour Aurélie Courtaudon, analyste senior chez MARKESS, les tendances de fond persistent en 2018 avec néanmoins certaines nuances et de nouvelles préoccupations autour des axes suivants :

  • Une meilleure maîtrise de leurs données avec l’arrivée d’échéances réglementaires (RGPD, open data…) boostant ces chantiers. Le retard des collectivités sur ce sujet implique une forte mobilisation d’ici 2020.
  • La relation usager : le digital murît, en intégrant progressivement des fonctionnalités plus avancées. Mobilité, gestion de communautés sociales, analyse de données… seront dynamisées d’ici 2020.
  • L’optimisation des processus documentaires qui reste une préoccupation, la priorité se recentrant sur la valeur probante des documents numériques.
  • Les acteurs locaux qui se structurent pour porter ensemble leur transition digitale en mutualisant des briques (infrastructures, logiciels, ressources, lieux d’innovation…).

Quelques-unes des orientations clés de ce marché sont aussi présentées dans notre synthèse d’étude : Administrations locales françaises – Tendances clés des stratégies digitales

La relation citoyen s’étoffe de fonctionnalités avancées

Si les portails et services numériques continuent de tenir la première place des projets pour l’amélioration de la relation citoyen, les projets de gestion de back office, avec le recours à des solutions de type CRM, ne sont pas en reste. Le nombre de décideurs les plébiscitant augmentent ainsi chaque année.

Ces projets sont à dimension variables et sont menés le plus souvent de concert avec la partie front office. Les solutions du marché nécessitent souvent d’être adaptées au contexte précis de chaque collectivité, les usages pouvant être multiples en regard des nombreuses missions de ces organismes publics, dont la transversalité n’est pas simple à organiser. Ce sont donc des chantiers de longue haleine, qui n’en sont qu’à leur début.

La seconde fonctionnalité en croissance pour l’amélioration de la relation usager adresse la collaboration et la gestion de communautés sociales : un quart des décideurs de collectivités interrogés la plébiscitent en 2018. Ce nouvel intérêt des collectivités renvoit à leur volonté de mieux repérer les opinions des usagers sur les réseaux sociaux ou encore d’animer des communautés d’usagers par quartiers ou ayant des centres d’intérêts communs.

Deux fonctions de la relation citoyen en croissance dans les collectivités locales. Tendances Logiciels secteur public

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Pour connaitre les dernières tendances du Secteur public en matière de transition digitale :

Transition digitale des collectivités locales en France

Info : les données et visuels présentés dans cet extrait d’étude sont issus du programme Secteur Public & Digital de MARKESS. Accessible depuis notre Portail client, ce programme d’information délivre en continu des données sur les ministères et agences de l’État ainsi que sur les collectivités locales, dévoilant les projets publics en cours et à venir liés à la gestion/exploitation des données mais aussi à l’optimisation de la gestion documentaire et des processus, à la relation usagers, au poste de travail, au cloud computing…

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