La crise sanitaire que nous traversons permet un minimum de maintien de vie sociale et économique grâce aux nouveaux usages du numérique. En premier lieu, les solutions de télémédecine sont activées massivement, les solutions de collaboration, de digital workplace sont déployées comme jamais précédemment, l’éducation passe en mode digital, le e-commerce permet encore de réaliser des achats variés, tout ceci à grand renforts de mobilisation de l’industrie du numérique dans son ensemble et en premier lieu des fournisseurs et opération de solutions en mode cloud.

Cette expérience en cours serait une vraie démonstration de la bascule vers l’économie digitale, si elle n’était pas teintée d’un risque majeur sur nos santés et notre activité économique dans son ensemble, avec tous les secteurs qui souffrent des limitations fortes de leurs activités.

Dans une démarche de vision prospective, la question que l’on peut se poser porte sur l’après-crise et le paradigme économique qui va en ressortir. A ce stade, la crise est encore trop récente pour déceler de vrais signaux qui vont orienter structurellement l’économie. Parmi les quelques éléments qui ressortent, reviennent régulièrement les enjeux de redéveloppement d’industries stratégiques, de réduction des circuits d’approvisionnement, d’investissement dans des infrastructures et technologies durables.

En ce qui concerne le numérique un fait semble quasi certain ; les technologies sont bien disponibles et les usages sont en expérimentation à grande échelle précisément en ce moment. Avec la disponibilité temps de chacun, l’expérimentation et la créativité, des modèles de production, de fonctionnement seront revus lors de l’après-crise en explorant toutes les potentialités offertes par les fournisseurs de solutions numériques.

Autant, avant la crise, le marché a été inondé de nouvelles solutions et de startups porteuses de nouveaux projets, sans pour autant toujours rencontrer la demande. Autant lors de l’après crise, la propension des décideurs à activer massivement des technologies numériques pour renforcer l’efficacité et la productivité sera beaucoup plus élevé en raison de la prise de conscience réalisée pendant la crise et probablement également des enjeux de compétitivité dans un marché qui pourrait être plus tendu.

D’une manière plus générale, nous sommes convaincus que la reprise sera forte pour le secteur du numérique avec un passage vers l’âge adulte et l’atteinte d’une maturité pour l’économie digitale.

Vincent Gelineau, Directeur

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